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Réduire les émissions de gaz à effet de serre avec des biocarburants renouvelables fabriqués à partir de déchets non-recyclables

En produisant du biométhanol et de l’éthanol à partir de déchets, les usines Enerkem permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, favorisent la transition à l’économie circulaire, créent des emplois de qualité et aident les collectivités à valoriser jusqu’à 90 % de leurs matières résiduelles.

Enerkem est la première entreprise au monde à avoir produit à l’échelle commerciale du biométhanol à partir de matières résiduelles urbaines non-recyclables. (photo : Merle Prosofsky)

Description détaillée de la Solution

Enerkem est une PME verte et un chef de file mondial dans les secteurs des biocarburants de nouvelle génération et des produits chimiques renouvelables. L’entreprise se spécialise dans la production de biocarburants liquides de transport et de produits chimiques renouvelables. La technologie d’Enerkem convertit les matières résiduelles non-recyclables et non-compostables/non-biométhanisables en produits à valeur ajoutée comme l’éthanol de deuxième génération (souvent appelé éthanol cellulosique) et le biométhanol.

La technologie révolutionnaire brevetée d’Enerkem offre une solution de gestion durable des déchets qui est complémentaire au recyclage et au compostage. Elle utilise des matières résiduelles comme des textiles, des plastiques non-recyclables, des résidus de bois ou des contenants alimentaires souillés.

En plus d’offrir une solution de rechange à l’enfouissement et à l’incinération, la technologie brevetée d’Enerkem a été développée, testée et validée dans son usine pilote et son usine de démonstration en Estrie.

C’est à la suite d’une évaluation indépendante de plus de 100 technologies différentes provenant de partout dans le monde qu’Enerkem a été choisie par la ville d’Edmonton pour l’aider à augmenter le taux de valorisation de ses matières résiduelles domestiques.

L’usine Enerkem Alberta Biofuels à Edmonton est ainsi la première collaboration au monde entre une grande ville et un producteur de biocarburants pour relever les défis que pose la gestion des matières résiduelles non-recyclables et non-compostables et pour convertir ces matières en carburants propres et produits chimiques verts.

La ville d’Edmonton a développé une approche de gestion intégrée des matières résiduelles domestiques qui favorise une approche moderne et fait appel à des partenariats avec des leaders technologiques. La ville réussit aujourd’hui à valoriser 60 % de toutes ses matières résiduelles domestiques grâce à des programmes de réduction à la source, de réutilisation, de recyclage et de compostage.

Dans le cadre de son plan stratégique de gestion des matières résiduelles, la ville a décidé d’augmenter son taux de valorisation et de le faire passer de 60%, un des taux les plus élevés en Amérique du Nord, à 90 %. Enerkem et la ville d’Edmonton ont signé une entente de 25 ans en vertu de laquelle la ville s’engage à fournir ses matières résiduelles non-recyclables et non-compostables à Enerkem et Enerkem s’engage à les convertir en éthanol et/ou biométhanol. Cette usine révolutionnaire Enerkem Alberta Biofuels constitue une première mondiale et a débuté ses opérations de production de biométhanol en 2015; le module pour convertir le méthanol en éthanol cellulosique sera ajouté au cours des prochains 12 mois.

« À Edmonton, une ville de près de 900 000 habitants, nous ne voyons plus les déchets de la même façon. » Don Iveson, maire d’Edmonton en Alberta (Canada)

Cette technologie unique, issue du génie québécois et maintenant déployée à pleine échelle en Alberta, le sera aussi bientôt au Québec avec un projet d’usine en phase de pré-construction à Varennes, à quelques minutes de Montréal.

En plus de réduire les volumes de déchets devant être enfouis ou incinérés, l’utilisation des déchets comme matières premières pour la production de biocarburants présente des avantages considérables :

  • elle n’entre pas en concurrence avec la production alimentaire;
  • elle n’a pas d’incidence sur l’utilisation des terres;
  • ces déchets sont déjà recueillis au moyen de l’infrastructure de collecte, de distribution et logistique de l’industrie de la gestion des déchets.
© Merle Prosofsky

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© Enerkem

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© Enerkem

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Date de lancement

Réalisation engagée depuis

2000

Projet en cours avec première expérimentation depuis

2000

Partenaires de la solution

Enerkem est une société privée fondée en 2000 par ses dirigeants actuels. Ses intérêts sont détenus en majorité par des investisseurs institutionnels et industriels ainsi que d’investisseurs du secteur des technologies propres, notamment Waste Management, Rho Ventures, Braemar Energy Ventures, The Westly Group, Investissement Québec, Cycle Capital, Fonds de solidarité FTQ et Fondaction et Quince Associates.

Points de vigilance pour le déploiement de la Solution

Un accès à long terme à une source d’approvisionnement en déchets non-recyclables est requis pour construire une usine Enerkem.

Chiffres clés illustrant le déploiement et les résultats de cette Solution

L’usine Enerkem Alberta Biofuels d’Edmonton au Canada est la première usine commerciale au monde à utiliser des matières résiduelles non-recyclables pour produire du méthanol et de l’éthanol. Cette usine est le fruit de plus de 10 ans d’efforts pour faire évoluer la technologie d’Enerkem, du projet pilote à l’usine de démonstration jusqu’à la commercialisation à pleine échelle.

Depuis 2007, l’entreprise a connu une croissance fulgurante. Son effectif est passé de 25 à 210 employés au Québec et plus du tiers sont des ingénieurs.

Les usines d’Enerkem aide les collectivités à accroître leur taux de valorisation des matières résiduelles jusqu’à 90 %.

Par ailleurs, des analyses indépendantes du cycle de vie des GES évaluent que les usines d’Enerkem peuvent réduire les émissions de GES de plus de 60 %, si l’on compare les émissions résultant de leur utilisation à celles pour l’essence.

Chaque usine modulaire standard d’Enerkem génère des investissements directs d’environ 100 M$ (coûts de construction).

Selon Santé Canada, l'utilisation du mélange éthanol-essence a des effets positifs sur la qualité de l'air, notamment en réduisant les émissions de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures, ainsi que certains polluants atmosphériques toxiques comme le benzène. Ce biocarburant permet aussi de réduire nos émissions de GES : aux États-Unis, l’Agence de protection pour l’environnement stipule que les biocarburants réduisent les émissions de GES de 25 à 60 % par rapport à l’essence selon la technologie et la matière utilisées alors qu’au Canada, le Conference Board du Canada évalue que l’éthanol y réduit les émissions de GES comparativement à l’essence de 40 à 62 %.

Performances, impacts et résultats

Environnementaux
L’utilisation de matières résiduelles comme matière première évite en outre l’utilisation des terres ou la dégradation des sols, tout en diminuant les volumes de déchets enfouis. Les avantages environnementaux de l’éthanol sont aussi nombreux. L’éthanol est un alcool biodégradable qui augmente l'efficacité de la combustion en jouant le rôle de composé oxygéné et de rehausseur d'indice d'octane. Selon Santé Canada, l'utilisation du mélange éthanol-essence a des effets positifs sur la qualité de l'air, notamment en réduisant les émissions de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures, ainsi que certains polluants atmosphériques toxiques comme le benzène. Ce biocarburant permet aussi de réduire nos émissions de GES : aux États-Unis, l’Agence de protection pour l’environnement stipule que les biocarburants réduisent les émissions de GES de 25 à 60 % par rapport à l’essence selon la technologie et la matière utilisées alors qu’au Canada, le Conference Board du Canada évalue que l’éthanol y réduit les émissions de GES comparativement à l’essence de 40 à 62 %. Les projets comme ceux d’Enerkem à Edmonton et à Varennes diversifient nos sources d’énergie en réduisant notre utilisation de carburants fossiles. Les moteurs actuels peuvent prendre jusqu’à 10-15 % d’éthanol sans qu’on ne doive apporter aucun changement. En considérant un mélange minimum de 5 % d’éthanol dans l’essence, la production annuelle d’une seule usine standard d’Enerkem fournit assez d’éthanol pour faire rouler 400 000 voitures par année. Les autres avantages environnementaux sont : o évitement du méthane provenant de la décomposition des déchets dans les sites d’enfouissement o solution de rechange durable à l’enfouissement o technologie/approche complémentaire au recyclage et au compostage

Sociaux/sociétaux
o Peut devenir un modèle pour toute collectivité qui veulent gérer ses déchets ultimes de façon durable o Carburant produit localement (limite le transport) o Création d’emplois verts de qualité o Acceptabilité sociale

Economiques
La conversion de déchets en biocarburants et en produits chimiques à l’aide de la technologie d’Enerkem est concurrentielle comparativement à l’enfouissement et exige moins d’investissements que l’incinération; en fait, les investissements sont deux fois plus productifs par tonne de déchets convertis. Des usines comme celles d’Enerkem au Canada permettent le développement de la bioéconomie et créent des emplois verts de qualité. Une étude indépendante réalisée par Doyletech Corporation a évalué les retombées économiques de l’usine Enerkem Alberta Biofuels d’Edmonton comme suit : Avantages économiques pendant la construction :  610 emplois directs et indirects  Total des retombées économiques nettes au Canada (directes et indirectes) : 199 M$ Avantages économiques pendant l’exploitation :  152 emplois permanents directs et indirects  Augmentation des retombées économiques nettes dans la région : 64,5 M$ par année Chaque usine modulaire standard d’Enerkem génère des investissements directs d’environ 100 M$ (coûts de construction).

Techniques
La technologie d’Enerkem utilise des matières premières non-traditionnelles pour produire des biocarburants et des produits chimiques renouvelables, au plus faible coût comparativement aux méthodes de production classiques. La structure de coûts avantageuse d’Enerkem est rendue possible par :  la faible intensité de ses opérations et par conséquent, le besoin relativement modeste en matière de température, de pression et d’énergie  des usines compactes construites selon l’approche modulaire standardisée d’Enerkem  des matières premières de faible valeur  une infrastructure de collecte déjà en place et disponible dans les régions urbaines et rurales.

Résultats tangibles dès aujourd'hui
La technologie de rupture d’Enerkem transforme les matières résiduelles urbaines (les déchets) non-recyclables en biocarburants et produits chimiques renouvelables. Enerkem a non seulement développé une innovation industrielle qui transforme le secteur des déchets et celui des biocarburants mais elle a poussé les limites de l’innovation en adoptant une approche modulaire pour la fabrication de ses usines. Cette approche innovatrice ouvre la porte à la revitalisation et au « verdissement » du secteur manufacturier industriel. Les usines d’Enerkem créent des emplois de grande qualité et aide les collectivités à accroître leur taux de valorisation des matières résiduelles jusqu’à 90 %. Selon une étude indépendante réalisée par Doyletech Corporation, les retombées économiques régionales des usines commerciales d’Enerkem sont de 65 millions $ par année. L’étude a évalué que 610 emplois directs et indirects sont créés pendant la construction tandis que l’exploitation de ces usines entraîne la création de 152 emplois permanents directs et indirects. Enerkem offre une solution de rechange à l’enfouissement et produit une énergie renouvelable qui remplace une partie du pétrole consommé pour nos voitures et d’autres produits. Les considérations environnementales, sociales et économiques font partie intégrante de la démarche d’Enerkem. Sa technologie exclusive permet à l’entreprise de valoriser un volume considérable de déchets non-recyclables qui seraient sinon voués à l’enfouissement. L’utilisation de matières résiduelles comme matière première évite en outre l’utilisation des terres ou la dégradation des sols, tout en diminuant les volumes de déchets enfouis.

Résultats tangibles à horizons moyen et long terme
La notoriété d’Enerkem dépasse largement les frontières canadiennes et ses visées internationales se concrétisent de jour en jour avec des partenariats établis aux États-Unis, en Chine ainsi qu’aux Pays-Bas. Ces ententes visent la construction d’usines qui utiliseront la technologie d’Enerkem pour produire des biocarburants à partir de déchets. Enerkem développe des bioraffineries semblables à son usine d’Edmonton en Amérique du Nord et partout dans le monde selon une approche manufacturière modulaire et standardisée. L’entreprise joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur des biocarburants en Amérique du nord à travers son implication active au sein de diverses associations pan-canadiennes ou américaines. Enerkem est un membre fondateur de la Canadian Cleantech Coalition basée à Ottawa et de l’Advanced Ethanol Council basé à Washington. Uniquement en 2015, les professionnels d’Enerkem ont, à ce jour, été invités à s’adresser aux délégués de plus de 50 conférences prestigieuses à l’extérieur des frontières québécoises.

  • Contact professionnel
    Annie Paré
    Enerkem
    Directrice des communications
  • Contact presse
    Annie Paré
    Enerkem
    Directrice des communications